lundi 1 mars 2010

Bombardement permanent




Nous avons vu cette semaine que l'air est constitué de particules qui nous heurtent en permanence. Autrement dit, nous sommes soumis en permanence à la pression atmosphérique.


Question : Quelle est la vitesse des molécules d’air qui frappent notre peau ?


A. 5 mètres par seconde

B. 50 mètres par seconde

C. 500 mètres par seconde




Réponse :

La réponse est C (ce qui correspond à 1800 km/h ! Heureusement pour nous, elles sont très légères...).

La pression atmosphérique dépend du nombre de molécules d’air qui nous entourent, alors que la température dépend de leur vitesse. Plus elles sont rapides, plus il fait chaud.





En savoir plus :

Nous verrons bientôt en cours que :

  • L’état gazeux est un état très désordonné : on parle alors de mouvement brownien(*).
  • Le liquide est un état désordonné mais compact.
  • Quant à l’état solide, c’est un état compact et souvent plus ordonné.




(*) Imaginons un fou qui ne saurait pas où aller et qui marcherait dans une foule de gens pressés. Chaque personne qui le percuterait lui ferait prendre une autre direction. Chaque choc infléchirait ainsi sa trajectoire. Ce fou aurait alors un mouvement brownien, c’est-à-dire une marche aléatoire.




un peu d'histoire pour finir :
En 1827, en observant, à l’aide d’un microscope, du pollen dispersé dans de l’eau, Robert Brown, botaniste écossais (1773-1858) remarqua que les grains de celui-ci avaient un mouvement désordonné. On expliqua ce phénomène cinquante ans plus tard : il est dû à l’ensemble des molécules d’eau qui entrent en contact avec les grains de pollen, imposant à ceux-ci un mouvement aléatoire. Ce phénomène permit de faire une première mesure de la masse d’un atome, mais aussi de définir la température à l’échelle microscopique.

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